L’eau, source de vie; En buvez-vous assez?
Il est possible de vivre sans lumière, comme certains organismes au fond des mers, mais nul ne peut vivre sans eau. L’eau est la force qui crée et donne la vie, selon Masaru Emoto, auteur japonais connu pour ses recherches sur la puissance des effets de la pensée et des émotions sur les molécules d’eau. Par exemple, en exposant deux verres d’eau identiques, l’un devant une musique classique paisible ou des paroles d’amour et l’autre devant une musique très agressive; l’esthétique des cristaux de molécules d’eau change radicalement dans deux sens opposés. C’est une théorie prouvée surprenante que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait. Il est donc possible que l’eau ait un effet guérisseur sur le corps si on y met la bonne intention, en la buvant ou en s’y baignant, aussi incroyable que cela puisse paraître! N’oublions pas que notre corps est formé de 70% d’eau et que l’eau transporte les substances de la vie. L’eau garde notre corps à une température viable et permet les réactions chimiques des cellules qui nous composent. Boire suffisamment d’eau maintient la souplesse musculaire, une belle fluidité du sang et un bon fonctionnement des cellules, y compris de l’activité neurologique du cerveau. L’eau permet aux organes de bien fonctionner et aux émonctoires (organes d’élimination du corps) d’être efficaces dans l’élimination de nos toxines et déchets. En se gardant bien hydraté, on garde aussi la quantité d’eau nécessaire dans notre liquide synovial, ce qui constitue une excellente façon de prévenir l’arthrite. En bref, boire de l’eau régulièrement est un aspect de prévention réel de la maladie, d’ailleurs on doit en boire plus lorsqu’on est malade à cause de son rôle dans l’évacuation des déchets et l’apport de nutriments aux cellules. On élimine en moyenne 2.5 litres d’eau par jour par l’urine, les selles, la salive, la sueur et les poumons. Ceux qui parlent beaucoup ou chantent, les mamans qui allaitent, et évidemment les sportifs, en perdent plus, et doivent donc boire plus. Quand le corps manque d’eau, il doit aller en puiser dans les liquides intra et extracellulaires, ce qu’il faut éviter pour se maintenir en santé! Comment savoir si on boit assez d’eau? Tout d’abord, il faut savoir que si vous ressentez la soif vous êtes déjà déshydraté. Il est essentiel de boire au moins 1.5 litre d’eau chaque jour, ce qui correspond à 6-8 verres d’eau. Durant un entrainement, on doit ajouter ½ à 1 litre d’eau supplémentaire à sa consommation quotidienne par heure d’exercice. Le meilleur indicatif d’une hydratation suffisante reste la surveillance de la couleur de votre urine; si celle-ci est foncée vous manquez...
Course à pieds : posture et autres technicalités!
La posture de course est un aspect primordial à respecter pour continuer à courir longtemps, diminuer les risques de blessure, et même améliorer vos performances. On veut par exemple ouvrir la cage thoracique, donc augmenter ses capacités pulmonaires et augmenter l’influx d’oxygène vers les muscles par le sang. La posture de course sera probablement la même posture adoptée dans la vie de tous les jours, debout ou au bureau, alors mieux vaut prendre de bonnes habitudes pour ne pas se retrouver avec les épaules qui roulent vers l’intérieur, une bosse dans le dos, la tête en projection, un désalignement des hanches ou des douleurs lombaires. Voici les points à suivre pour avoir une bonne posture de course: Étirer la colonne vers le haut, la tête droite et la cage thoracique ouverte, les épaules vers l’arrière et basses, le plus détendues possible tout en gardant une petite contraction au niveau des rhomboïdes (muscle qui ramène les omoplates ensemble vers la colonne vertébrale). Pas facile à conscientiser, mais c’est avec la pratique que ça devient automatique et vous verrez une énorme différence. Vous devriez également avoir les hanches alignées avec le tronc et la tête, et éviter une courbe lombaire accentuée. Vous pouvez vous placer devant le miroir pour pratiquer et visualiser les bons muscles du tronc et du dos vous maintenir droit, et éventuellement les ressentir. Pratiquez aussi à tenir les abdominaux solides, c’est-à-dire les durcir comme si on se préparait à recevoir un petit coup au ventre, cela protégera votre dos et vos hanches. Par contre, si vous êtes débutant, relâchez les abdominaux et concentrez-vous plutôt sur la respiration qui doit partir du ventre et non des épaules. Le mouvement de foulée doit partir des hanches et du tronc. L’impact au sol doit se faire au milieu de la plante du pied, une absorption et une expuslion à chaque foulée, jamais par les talons, pour éviter l’impact sur les articulations. Le haut du corps et les bras devraient rester détendus, le tronc incliné très légèrement vers l’avant pour s’aider avec la gravité tout en gardant la poitrine dégagée et ouverte. Que vous soyez un coureur de longue distance ou nouveau dans ce sport, il est important de conscientiser ces aspects de la course et développer une meilleure posture générale, votre corps vous en remerciera! À venir, beaucoup plus de trucs et d’exercices pour mieux courir! Au plaisir, Annie...
Fabuleuses bananes!
Non seulement délicieuses à manger, les bananes sont extrêmement nutritives et sont une collation santé idéale pour apaiser les dents sucrées. Elles aident à régulariser l’appétit pour le repas suivant en créant un effet de satiété, donc des alliées à privilégier pour atteindre nos objectifs de perte de poids. C’est alors une excellente idée que d’en garder toujours à porter de main, au bureau et à la maison. Riches en fibres, glucides, protéines et électrolytes (sels minéraux), elles contiennent en moyenne 90 calories. Leur potassium régularise le rythme cardiaque et remplace les pertes causées par la sueur du corps pendant que leur magnésium est nécessaire pour convertir le glucose en énergie. C’est donc un aliment qui convient parfaitement aux athlètes et gens actifs, avant ou après l’activité. Le manganèse aide au bon développement des os et cellules rouges, en plus d’être un allié de la vue, ce qui fait de la banane une excellente collation pour les enfants, et même pour les jeunes bébés, bananes mûres que l’on peut écraser avec du lait chaud. Son niveau très élevé de potassium rend la banane précieuse pour contrer l’hypertension et aider au bon fonctionnement du système nerveux et cardiaque, en plus de régulariser la fonction rénale. Sans contredit une remarquable source d’énergie, la banane, grâce à un aminoacide appelé tryptophane, agit aussi en sédatif doux naturel! C’est donc une collation idéale le soir avant de se coucher. Grâce à ce même nutriment qui agit sur la sérotonine, elle est notre alliée dans certains cas de dépression, d’anxiété et pour certains symptômes de SPM, elle favorise le contrôle du stress et notre bonne humeur! Problèmes de constipation?… Mangez une banane blette (trop mûre) car elle devient légèrement laxative à ce stade! Par ailleurs, la banane a des propriétés antibiotiques. Elle est alcaline et offre une protection pour notre système digestif, contre les ulcères d’estomac, par exemple, et renforcit la muqueuse. Des études ont aussi montré que la banane diminuerait le risque de cancer du rein et colorectal. Pour profiter au maximum de ses bienfaits, mieux vaut consommer la banane bien mûrie. On peut accélérer le processus de mûrissement en plaçant les bananes dans un sac en papier avec une pomme, par exemple. Pour les adeptes du plantain, ce type de banane comporte plus ou moins les mêmes bienfaits, et certains nutriments seraient même retrouvés en plus grosse quantité! Alors, pourquoi s’en empêcher?! Nourrissez-vous de cet aliment complet qu’est la banane, votre corps vous en sera reconnaissant! Bon apétit 🙂 Annie Cap...
Kinésithérapie et Orthothérapie, c’est quoi au juste?
Vous entendez souvent ces termes sans vraiment savoir de quoi il s’agit? D’abord, ils sont tous les deux étroitement liés avec la massothérapie, cette technique manuelle qui détend, améliore la circulation sanguine, chasse les toxines, réduit l’inflammation, diminue le stress, procure un bien-être, et la liste continue. Un kinésithérapeute ou un orthothérapeute a obligatoirement complété ses études en massothérapie. La kinésithérapie est la thérapie par le mouvement, une approche thérapeutique qui rassemble les pathologies dans un même système holistique où toute la chaîne musculo-squelettique est reliée. Cette technique a pour but de redonner un mouvement normal de l’articulation et diminuer ou enrayer la douleur qui s’y rattache. Le traitement comprend une évaluation posturale et certains tests spécifiques, ainsi que des palpations, selon le cas, et le massage thérapeutique suivra. Le traitement est souvent accompagné d’outils tels que des huiles essentielles, rubéfiants et chaleur. S’ensuivra des mobilisations adaptées à la pathologie et pour finir, des conseils sont offerts tels que des exercices de renforcement musculaire, étirements, nutrition, et beaucoup plus. L’orhtothérapie, elle, est plus avant-gardiste. C’est une approche qui vise à soulager les raideurs musculaires de tous genres, qui sont souvent liées à un manque de mobilité, manque d’exercice, défauts de posture et gestes répétitifs ou brusques. Le but est d’assouplir les muscles, de réaligner le corps dans son axe normal et recouvrer de la force et une amplitude normale de mouvement. Le traitement comprend de la massothérapie intramusculaire de type suédois avancé, de la kinésithérapie et de la mécanothérapie (isométrie, étirement myofacial et posturologie). L’otrhothérapie va plus en profondeur dans la chaîne musculaire. Elle est extrêmement efficace pour des douleurs lombaires, cervicalgie, migraines, sciatalgie et autres névralgies, dorsalgies, douleurs aux hanches, tendinites et une panoplie d’autres problèmes, chroniques ou non. Pour n’importe quel type de thérapie, si votre douleur et inconfort ne s’estompe pas après 6 séances, changez de thérapeute! Bien sûr, la prévention par des séances régulières est l’idéal, mais une ou deux séances sont souvent suffisantes pour régler un bon nombre de pathologies, surtout en suivant les conseils de son orthothérapeute. Il y a plusieurs formes de thérapies qui existent, il faut savoir laquelle nous convient puis choisir son thérapeute. Un orthothérapeute est donc massothérapeute et kinésithérapeute automatiquement, donc difficile de vous tromper dans votre choix. Il saura quelles techniques seront les plus adaptées pour votre traitement, à chaque séance. Même si vous ne pensez avoir besoin que d’un bon massage de détente, un orthothérapeute pourrait remarquer de petits désenlignements qu’il peut souvent réaligner sans trop de difficultés, avant qu’ils ne deviennent plus importants. L’orthothérapie est une des thérapies du corps les plus complètes qui existe, ses traitements ont déjà changé la vie de plusieurs...
Spinning : les vrais principes!
Le Spinning est une marque enregistrée et un programme d’entraînement qui a été créé par Johnathan Goldberg (Johnny G.) dans les années 80. Le premier centre de Spinning a été ouvert en Californie en 1994. Johnny G. et un de ses élèves ont ensuite fondé Mad Dogg Athletics Inc. qui est encore aujourd’hui le leader dans cette industrie et offre les cours officiels pour devenir instructeur en Spinning, qui est devenue une marque reconnue à travers le monde. Le Spinning est un programme d’entrainement mais aussi une philosophie. Ça prend un entrainement mental et physique pour changer notre corps et notre style de vie. Le programme de Spinning est une simulation d’un trajet sur route, on roule donc à travers des terrains plats, des collines, et du vent. Cela est reproduit en ajustant les niveaux de résistance. On peut pédaler debout sur un terrain plat (appelé course) et debout en montant une colline (appelé montée en accélération). Les sauts, eux, sont un mélange des positions assises et debout, prônant une transition fluide entre les positions. Ces positions de base offrent des possibilités infinies de combinaisons pour créer un entraînement unique et se surpasser chaque fois. Une des règles les plus importantes du Spinning est de toujours avoir de la résistance dès qu’on pédale. Chaque foulée devrait demander un effort musculaire, sinon il n’y a aucun travail qui s’effectue et il peut y avoir des dommages importants au niveau des articulations… c’est nous qui devons faire tourner les pédales et non le contraire! Cela s’applique d’autant plus pour les sprints, qui sont plus avancés. Il est important de maintenir une bonne résistance, le but étant de pousser au maximum pour un court temps établi et non de pédaler le plus rapidement possible en ayant l’impression que nos genoux vont sortir de notre corps et en sentant nos fessiers rebondir sur notre selle! Donc la cadence (vitesse de foulée) d’un sprint devrait être modérée parce qu’on pédale au maximum mais avec une résistance élevée. Il y a un millier de points dont on pourrait parler dont le positionnement, la forme, l’équipement, les pulsations cardiaques et autres, mais je voulais amener aujourd’hui l’aspect ”focus et méditation” du Spinning. Un des aspect important de ce programme d’entrainement est l’état d’esprit dans lequel on se conditionne lors de l’effort. Selon moi, c’est une des grosses forces du programme qu’on retrouve dans très peu de sports mais qui, en même temps, peut s’appliquer dans toutes les sphères de notre vie. On utilise beaucoup la visualisation, oui les montagnes, les arbres et le soleil ou le peloton de coureurs qui nous suivent, mais surtout la conscientisation de notre corps, son positionnement, sentir nos muscles travailler et contrôler notre respiration (sauf en sprints et...
Acide lactique et courbatures : les grandes lignes.
L’acide lactique est une grosse molécule organique qui provient de la dégradation anaérobie (sans oxygène) du glucose pour produire de l’énergie, c’est surtout un déchet musculaire, mais on peut aussi le retrouver dans les produits laitiers, le vin et certains légumes dit lacto-fermentés. Les muscles du corps ont besoin d’énergie pour bouger et fonctionner. Pour effectuer des contractions musculaires, vos muscles ont besoin de d’oxygène. Si la quantité d’O2 est suffisante, il y a peu de déchets générés par l’organisme. Par contre, lorsqu’il y a un manque d’O2, le muscle rejette une grande quantité d’acide lactique pour produire de l’énergie. Plus l’acide lactique s’accumule dans le muscle, plus on ressentira une douleur et moins la performance du muscle est efficace. Lorsqu’il y a trop d’acide lactique accumulé dans les muscles lors d’un effort, il suffit de réduire l’intensité de l’effort et d’effectuer une petite récupération de quelques minutes, cela permettra au sang de se réoxygéner. L’O2 ensuite en contact avec l’acide se transformera et produira du CO2 et de l’eau, puis il y aura une plus grande production d’énergie (molécules d’ATP), et vous pourrez reprendre l’effort. Aérobie Lors d’un entrainement d’intensité moyenne et de longue durée comme pour la course sur longue distance, il n’y a pas de production d’acide lactique car il y a un apport important d’O2 menant à la synthèse des molécules d’ ATP (Adénosine TriPhosphate, essentiel à la contraction musculaire) à partir des glucides et des lipides. C’est donc aussi une façon efficace de brûler ses réserves de gras! Anaérobie lactique Entre les deux, il y a l’effort intense qui dure un peu plus longtemps que les sprints, soit 1 à 2 minutes, ou une course de 400 à 800m, qui dépasse les capacités d’oxygénation de l’organisme (VO2Max). Pour ce type d’effort, il y a une grosse quantité d’acide lactique qui se retrouve dans les muscles. Ce processus resynthétise les ATP en dégradant le glucose, sans O2. Le muscle cesse de fonctionner s’il est trop acide et il faut attendre que la circulation diminue la quantité d’acide pour que les contractions musculaires puissent reprendre. C’est en fait le déchet de la glycolyse (dégradation des sucres) qui, sans apport suffisant d’O2, produit de l’acide pyruvique et à son tour se transforme en acide lactique. L’acide lactique est saturé dans la cellule avant de passer la membrane cellulaire et d’être envoyé dans la circulation sanguine où le foie le recyclera éventuellement, c’est pourquoi il ne se fait pas sentir très longtemps. L’acide lactique aura disparu environ une heure après l’activité et n’est donc pas responsable des courbatures du lendemain! À noter que, plus vous êtes en bonne forme physique, plus vous êtes tolérants à l’acide lactique et vous en sentirez moins les effets, ou moins rapidement. Anaérobie alactique Lors d’efforts intenses et de très courte durée, comme les sprints ou le bodybuilding, l’apport en énergie se fait sans...